La nuit d'hiver agite un tapis blanc,
dors, petit grain, sous terre, calmement,
dors, car là-haut, l'ouragan qui tout casse,
fait résonner ses trompettes de glace.
Tu ne dois pas pleurer le bel été
ni lés grands champs à chevelure dorée,
ta tige verte qui était si fraîche
est un glaçon sous le froid qui la çèche.
Dors dans la nuit et dans la soulitude
en attendant le tiède vent du sud.
Tu pourras voir comment s'envoleront
comme des fous, oiseaux et papillons,
comment l'été sur on cheval de feu,
viendra encore nous rendre tous heureux.
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